Réceptivité, empathie, capacité
Plusieurs piliers solides soutiennent l’art de rafaël GORSEN. Un pilier essentiel, probablement le plus riche de tous les intérêts, est sa réceptivité à une multitude d’impressions et d’expériences, émotionnelles et intellectuelles, qui s’imposent souvent à lui, mais qui sont issues de sa propre recherche. Ils s’enracinent et s’épanouissent à partir de ses lectures, de la musique qu’il joue, de l’œuvre plastique de ses collègues artistes. Ils sont le fruit de relations étroites et de rencontres éphémères.
Sa capacité d’empathie est inhabituellement grande. Il est le seul à comprendre l’art de ramper dans la peau de quelqu’un d’autre. Comme Kano Motonubu, un maître japonais de Kyoto et contemporain de Buonarotti Michelangelo, il n’a pas à se promener comme une grue pendant des semaines, soir après soir, en paradant pour se préparer à peindre une grue. Cette empathie, en plus de sa réceptivité, est le deuxième pilier de l’art de rafaël GORSEN.
Son empathie s’étend à tous les gens . L’homme en tant que victime, mais aussi en tant que héros. L’homme en perdant, mais aussi en triomphant. L’homme comme un raté ou comme un clown. L’homme comme un penseur, comme un poseur, comme un dément, comme un fou. L’homme comme un guérisseur, comme un homme crucifié, comme un homme ressuscité.
La réceptivité et l’empathie ne sont pas encore une forme d’art. Quelle que soit l’intensité émotionnelle de l’acquisition d’impressions et d’expériences, l’art ne naît habituellement que lorsqu’il y a un besoin de communiquer des impressions et des émotions aux autres, de les communiquer aux autres.
L’artiste n’est que celui qui a le feeling nécessaire pour les moyens à sa disposition, qui a le savoir-faire nécessaire, la perspicacité nécessaire, la compétence nécessaire pour réaliser ses intentions. La » capacité » est le troisième pilier de l’art de rafaël GORSEN.
Socrate a peut-être déjà des doutes – il y a environ vingt-cinq siècles, si son délicat Xanthippe est allé au théâtre pour regarder ou pour être regardé ; pour la grande majorité des artistes, sinon pour tous, il est extrêmement important que leur travail soit vu efficacement.